Ici des questions que chacun se pose (n'hésitez pas à en poser d'autres)

Pourquoi ce site web ?

Dans l'objectif d'une grande action climatique, il faut stimuler le succès de la pétition du Sénat. 

La règle du Sénat est qu'il faut recueillir 100 000 signatures avant que la Conférence des Présidents du Sénat ne porte le sujet au parlement et gouvernement.
Pour vous tenir informé de ce processus, le présent site web vous indique à combien de signatures nous arrivons, quels sont les premiers soutiens, comment inviter des amis à signer, comment se porter volontaire pour faire avancer les propositions pour un climat apaisé.
Donc SIGNONS sur https://petitions.senat.fr/initiatives/i-1328

Quelles autres pétitions par le canal du Sénat ?

C'est le vecteur idéal pour les sujets les plus sérieux comme celui de taxation (porté par Oxfam) ou l'amélioration de "MaPrimeRenov" : on distingue deux possibilités de pétition, soit pour proposer un texte de loi (c'est le cas du premier exemple qui a dépassé 20 000 signatures) ou pour demander une amélioration/correction appelée "mission de contrôle". Ce mode n'a donné lieu qu'à neuf pétitions comme la seconde ci-dessus. 

Nous choisissons la voie législative pour proposer qu'une loi renforce l'action climatique : il faudrait diviser au moins par 5 l'empreinte climatique pour revenir avant 2050 à un équilibre planétaire (et nous pensons que cet équilibre mondial peut démarrer par la France).
Donc SIGNONS sur https://petitions.senat.fr/initiatives/i-1328

Si vous défendez le compte carbone, y a-t-il place pour d'autres solutions ?

Bien sûr : la force du débat est d'amener de la créativité. 
Nous avons retenu des Assises du Climat de 2021 que le compte carbone satisfait aux 5 critères qui en ont résulté : 1/prise en compte de l'ensemble de l'empreinte écologique - 2/ obligation de résultat annuelle - 3/ justice sociale - 4/ mobilisation de tous les acteurs - 5/ principe de moindre contrainte qui participe à la légitimité de l'action publique
Nous restons convaincus qu'il ne faut pas partir de la solution, mais bien de la question.
Des soutiens d'autres solutions sont déjà inscrits en soutien à la présente pétition.

Quelles précédentes initiatives nationales pour le climat ?

Trois initiatives ont marqué la première présidence d'Emmanuel Macron : 

  • la mise en place en 2017 d'un Conseil des sages, le Haut Conseil pour le Climat (HCC), 
  • puis une consultation en 2018 appelée Grand Débat lors de la révolte des gilets jaunes, consultation déléguée aux départements portant essentiellement sur les difficultés sociales, avec les synthèses en ligne, mais sans réelle action gouvernementale.
  • 2019 a vu une démarche innovante de Convention Citoyenne pour le Climat (CCC) qui a montré sa faisabilité de rassembler 150 citoyens tirés au sort, mais a souffert d'une mise en silos du débat amenant des propositions sectorielles vite bloquées par les lobbyistes concernés, malgré l'exceptionnelle implication des citoyens

La suite à la seconde présidence…

Nous parlons de réduire de 6% chaque année, pourquoi ?

Les scientifiques s'accordent à demander que les émissions mondiales reviennent avant 2050 à moins de 10 Gt éqCO2/an, alors que nous sommes à 54 aujourd'hui. 10 milliards de tonnes par an est le volume absorbable par les forêts et les océans. En CO2 seul nous sommes à 42 Gt et il faudrait revenir à 8 : les tonnes d'équivalent CO2 incluent les autres gaz à effet de serre (méthane, protoxyde d'azote, gaz fluorés).
La France doit passer de 0.6 Gt éqCO2 à 0.12 et, pour ce faire, doit réduire de 6% par an, pour qu'en presque 30 ans nous atteignions cette division par cinq. 
604 millions de tonnes par 68 millions de français, cela équivaut à 9 tonnes par an et par personne, la moyenne admise par l'Ademe et le Haut Conseil pour le Climat et que propose le mécanisme de compte carbone comme dotation de première année. 

Compte tenu des disparités (les 10% les plus riches à 25 tonnes en moyenne et les 50% les moins riches à 6 tonnes selon les analyses de Chancel et Piketty) il apparait que 65 à 68% des français seraient excédentaires avec 9000 points-carbone.

Tous les pays sont différents en empreinte spécifique, il est proposé un atlas des taux de réduction.
Donc SIGNONS sur https://petitions.senat.fr/initiatives/i-1328

Qu'appelez-vous "suites des assises du climat" ?

Après une fameuse tribune de Pierre Calame, Jean Jouzel et Dominique Méda dans Ouest-France, plusieurs responsables les ont mis au défi d'organiser des confrontations entre tous les spécialistes du climat et les personnalités politiques concernées, c'est devenu les Assises du Climat de février à avril 2021 avec plus de 400 participants et 50 intervenants en vidéo-réunions. Après le travail sur les données climatiques, les porteurs de différentes solutions ont exprimé leurs propositions, puis les débats ont fait émerger cinq critères d'efficacité qui sont désormais jugés incontournables :
1- compter toutes les causes de gaz à effet de serre, qu’elles soient locales ou importées,         
2- garantir la réduction annuelle de 6% vers l’équilibre climatique 2050,
3- susciter la justice sociale,   
4- impliquer tous les acteurs dont les services publics et les entreprises,
5- privilégier les voies de moindre contrainte,

donnant raison aux porteurs du mécanisme de compte carbone.
L'action 2023 doit élargir la prise en compte de tous les avis, depuis les médias spécialisés et les ONG jusqu'aux décideurs politiques.

Pourquoi le débat national sur le climat démarrerait-il des territoires pour agir ?

Nous avons besoin d'une action suivie sur au moins trente ans et seuls les territoires sont en mesure d'une telle stabilité. 
Faire démarrer la réflexion et l'action depuis les citoyens et les collectivités locales est un excellent ancrage dans la réalité.
Les différences locales sont mieux prises en compte depuis les territoires que depuis les ministères. 

Les aménagements demandés pour les situations spécifiques sont plus faciles à régler en direct que par des directives nationales...

Quelle est la complémentarité avec l'initiative des Décarbonautes ?

Le groupe de bénévoles animant www.lesdecarbonautes.fr vise à générer une convention nationale de citoyens tirés au sort pour débattre de quelles solutions seront nécessaires pour juguler le dérèglement climatique. Il faut diviser par cinq l'empreinte climatique, à partir des trois critères fondamentaux de 1-traiter la totalité des sources de gaz à effet de serre, locales et liées à l'importation, 2-garantir la descente annuelle du carbone et 3-combiner la justice sociale à la maitrise climatique.

 

La présente pétition et l'assemblée de codécision des décarbonautes se complètent dans le même but, avec des communications et campagnes complémentaires, avec un risque pour chacune, de manquer de financements pour les décarbonautes et de manquer les 100 000 signatures pour la pétition d'action climatique...     Signer aussi pour les Décarbonautes !

Ce qui a initié cette pétition ?

La tribune dans Ouest France le 12 janvier dernier a suscité beaucoup de réactions, elle appelle à un grand débat national dans des termes que nous retrouvons dans la pétition.
Dans le même temps le travail du collectif "osons les territoires !" développe une co-écriture de ce que pourrait être une politique éducative démarrant des territoires.
Au préalable, lors de la consultation du ministère de la transition écologique pour une stratégie française de l'énergie et du climat SFEC, nous avions produit un cahier qui propose les mêmes particularités que le débat que veut générer la présente pétition.

Principe de moindre contrainte ?

Sur le 4ᵉ principe pointé dans la pétition, nous insistons pour rester au plus simple sans interdire ou créer de contraintes superflues : un mécanisme de réduction annuelle d'empreinte climatique doit laisser le choix à chacun de réduire par ce qui lui fera le moins de difficulté : certains arrêteront l'avion, d'autres les voitures thermiques, d'autres prendront des pulls pour éteindre la chaudière, d'autres diminueront la viande et les vidéos en ligne (et ceux déjà sobres observeront la descente carbone du pays). 

Légitimité ?

Sur quelles bases s’établit la légitimité d'exercice du pouvoir : l'efficacité et la justice (c'est avéré aussi bien sous les royautés en Europe que dans l'empire chinois). Cela se décline en une série de 4 principes : 1-les contraintes imposées aux citoyens doivent être justifiées par un impératif d'intérêt commun (c'est d'ailleurs pour cela que le "consentement à l'impôt" est à l'origine de la démocratie) ; 2-le pouvoir doit être exercé sur la base de valeurs qui sont celles partagées par la société ; 3-les régimes de gouvernance adoptés doivent être pertinents (principe d'efficacité), ce qui explique pourquoi la taxe carbone ne marchera jamais : elle ne correspond pas à la nature même des émissions de GES ; 4-le pouvoir doit respecter le principe de moindre contrainte en montrant que les limitations à la liberté sont les plus légères possibles pour atteindre le bien commun ; ce qui explique pourquoi les conclusions de la CCC qui comportent plusieurs centaines de fois les mots "obligation" et "interdiction" ne peuvent fonder un exercice légitime du pouvoir ou pourquoi il faut aller vers une gouvernance à multi-niveaux qui permette de concilier au mieux cohésion et autonomie. (Extrait de « Petit traité de gouvernance », Pierre Calame 2023, éditions ECLM Paris)

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